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Taïji Kase


Né le 9 février 1929 à Tokyo, il grandit à Nakayama Chiba. Dès 5 ans il pratique le judo, comme son père 5e dan. 3e dan en 1944 il s’initie à l’aïkido. En février 1944, il découvre le livre «Karate Do kyohan» de Gichin Funakoshi et décide de se rendre au Honbu Dojo Shotokan où le fils de ce dernier, Yoshitaka, l’accepte malgré son jeune âge. En mars 1945, il est formé à l’école de la Marine dans le camp des pilotes Kamikazes. L'armistice sera signée avant qu'il puisse effectuer sa mission suicide. A 20 ans, il sera le plus jeune au grade de Sandan. Il se référera constamment à Yoshitaka Funakoshi qui recherchait «plus de mental, plus de puissance, plus d’énergie». L’entraînement était très dur, du fait de l’esprit qui régnait au Japon en pleine Seconde guerre mondiale «c’était la vraie époque du Budo».

Il entre à la JKA (Japan Karaté Association) dont Sensei Nakayama est alors chef instructeur et Taiji Kase devient un professeur des plus qualifiés.

En mars 1964, il est envoyé en Afrique du Sud pour y développer le karaté-Do. Début 1965, il a pour mission de propager le Karaté-Do à travers le monde avec Enoeda et Shiraï.

Il arrive à Paris en août 1967, accueilli à la gare de Lyon par Jean-Pierre Lavorato, pour enseigner au Dojo d’Henry Plée.

La JKA organisera en 1973 une tournée à Kyoto, où Sensei Kase conduira la première équipe de France Kata. Sensei Kase quitte en 1972 le dojo d’Henry Plée pour se consacrer à l’enseignement du vrai karaté-Do. L'émergence du karaté moderne l'incitait à faire renaître le concept de Budo. Il était convaincu que le développement sportif du karaté moderne faisait perdre au karaté-Do son âme authentique.

Il considérait en effet la compétition sportive comme une phase possible du karaté-Do, une réalité limitée par les règles de compétition et d’arbitrage. Dans la philosophie des arts martiaux, l'esprit doit être libre et sans limite. De fait, il y a un niveau au-dessus de la compétition : le karaté-Do dans l'esprit du Budo.

Quand il quitte la JKA, il crée avec Sensei Shiraï la «World Karate-Do Shotokan Academy» (1989 - la WKSA) destinée à l’enseignement des ceintures noires et des professionnels du Karate-Do Shotokan. Sensei Kase disait que «tout karateka doit pratiquer au moins 20 années avant de savoir s’il doit ou non continuer».

Le 31 mai 1999, Sensei Kase résiste à une attaque cardiaque. Après six mois de repos forcé, il reprend l’enseignement et l’entraînement, mentalement plus fort que jamais. Il disait : «Si vous enseignez le karaté-Do, vous devez vous entraîner régulièrement vous-même. Vous devez pratiquer plus fort, et plus que vos étudiants. Si vous avez pratiqué assez longtemps, le karaté est en vous et vous pouvez vous entraîner n’importe où.»

En 2001, est fondée la Shotokan Ryu Kase Ha Instructors Academy (SRKHIA) pour diffuser efficacement l’esprit du karaté-Do de Yoshitaka Funakoshi. Son affection profonde envers la tradition japonaise des samouraïs et les principes du Code du Bushido, a marqué durant toute sa vie sa pratique du Shotokan Karaté-Do. Comme aimait le rappeler Sensei Heene à propos de Sensei Kase et des karatekas français : «Vous avez le plus grand expert de karaté au monde et vous ne le savez pas».

Sensei Taïji Kase meurt à l’âge de 75 ans, le 24 novembre 2004 à Clamart.

Il parlait des trois étapes de l’évolution du karaté : Celle d’Okinawa, celle du Japon, et celle de Yoshitaka. Ceux qui ont connu son Karaté-Do ajouteront celle de Sensei Kase, la «Kase Ha».

C’est à eux désormais qu’il revient de transmettre cette richesse aux jeunes générations afin que l’histoire des arts martiaux retienne son nom.

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