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Gichin Funakoshi - Le père du karaté moderne


Gichin Funakoshi - toackarate.com

Gichin Funakoshi, né le 10 novembre 1868 à Yamakawa, Shuri, préfecture d'Okinawa (îles Ryūkyū, Japon), et décédé en 1957 est le fondateur du karaté Shotokan, dit "Karaté Moderne".

Il est le descendant d'une lignée de bushi (samouraïs).

À l'âge de 11 ans, il s'était déjà fait un nom dans le style d'art martial des îles Ryūkyū. Commençant sa formation avec le Maître Azato Anko, il ne mit pas longtemps à égaler son maître en habileté, et à partager avec lui le sentiment d'être « l'artiste martial le plus accompli » dans le domaine. Il apprit également le karate-jutsu (signifiant « l'art martial de la main chinoise ») avec Maître Anko Itosu. Ses deux professeurs furent impressionnés par sa noblesse de caractère.

Gichin Funakoshi, le «père du karaté» aurait dit que «l'objectif ultime du karaté ne se résume pas aux mots victoire et défaite, mais consiste plutôt dans le polissage du caractère des pratiquants». L'approche de O'Sensei Funakoshi met en exergue les valeurs spirituelles et la finesse mentale au détriment de toute forme de brutalité, que celle-ci relève de la force physique ou de la technique. Il ne tardait jamais à mettre en garde prétentieux et autres vaniteux, qui assoiffés de gloire, participaient à de spectaculaires démonstrations. «Ils jouent dans les branches et le feuillage d'un arbre sans avoir la moindre idée de ce que recèle le tronc».

Aux yeux de O'Sensei, la pratique du karaté visait aussi bien la maîtrise de l'art lui-même que la maîtrise de notre propre esprit. C'est ainsi que, dans Karate-dô Kyôhan, il écrit : «La valeur de l'art dépend de celui qui l'utilise. S'il est utilisé pour une cause juste, alors sa valeur est grande, par contre, s'il en est fait un mauvais usage, alors il n'est pas d'art plus nuisible et malfaisant que le karaté». Les arts martiaux ne sauraient être réduits à de simples techniques, ruses et stratégies dont l'unique dessein serait d'apporter la victoire en combat.

Dans la conception de O'Sensei, maîtrise et agilité techniques s'affadissent bien plus vite au regard des vertus bien plus essentielles que sont le polissage du cœur et du caractère. Il encourageait les pratiquants à chercher les aspects cachés et fondamentaux de l'art.

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